Le mot « permaculture » en lui-même est la contraction de « (agri)culture permanente ». Il fut inventé par Bill Mollison et David Holmgren dans les années 1970. Ils se sont appuyés sur les travaux de M.Fukuoka, l’agriculture naturelle et, sur A.Yeomans, avec le concept de Keyline, et sur H.Odum, la science de l’écologie… À partir du début des années 1980, le concept a évolué et est passé d’un système de conception de systèmes agricoles à un processus plus holistique de conception de sociétés humaines jugées durables. Actuellement, la permaculture est à l’œuvre dans tous les pays.

1 – Définitions de la permaculture

La permaculture, en tant que science et art, vise à utiliser des principes d’écologie scientifique, de biodiversité et à aménager des écosystèmes humains éthiques, durables, robustes, abondants qui s’intègreront harmonieusement dans les systèmes naturelles et accessibles à tous.

• La nature offre un modèle unique de perfection, de beauté et de biodiversité multi-étagée. Toute personne qui aime la terre, agit pour préserver la vie et l’embellir.
• La permaculture conçoit des systèmes résilients, imitant la nature illimitée, s’adaptant aux mouvements, aux changements avec d’innombrables stratégies dont régénératrice.
• C’est agir avec la nature et non contre elle.
• C’est prendre soin de la terre, de l’humain et des futures générations.
• C’est partager…

La permaculture ne se restreint pas à une méthode d’agroécologie ou de maraîchage biologique, ni à un dogme rigide. Il s’agit d’une approche systémique ou holistique qui propose une méthode de conception ou design global, fondée sur une philosophie éthique pouvant s’appliquer dans tous les domaines :

1. Les soins à la nature et à la terre
2. L’habitat
3. L’enseignement et la culture
4. La santé et le bien-être
5. Les outils et la technologie
6. La finance et l’économie
7. Le foncier et la gouvernance